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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 08:43

Un des Evangiles (Matthieu) rapporte qu'au matin du dimanche de Pâques, "l'ange roula la pierre (qui fermait le tombeau de Jésus) et s'assit dessus"

Entends-tu? Un simple envoyé, pour ouvrir et libérer le tombeau - les tombeaux de ta vie, aussi! Et s'asseoir dessus: la mort est bel et bien vaincue.

 

Il dit d'ailleurs à celles qui viennent: "Ne craignez pas (...) vous cherchez Jésus le crucifié, il n'est pas ici, il est ressuscité": Il n'est pas enfermé dans une case, surtout pas celle de la mort, il vit et appelle à vivre!

 

D'ailleurs, Il les salue et les envoie...

 

Christ est ressuscité!
  Il est vraiment ressuscité!
   Joyeuses Pâques!
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 22:50

Dans les Evangiles de Luc et Marc, il est rapporté que Jésus sur la croix est interpellé moqueusement: si tu es le Messie, sauve-toi toi-même!

Ceci peut rappeler la tentation au désert, au tout début de sa mission: "si tu es le fils de Dieu... (dis que ces pierres deviennent du pain etc...)

C'est la même logique perverse, diabolique: "prouve ton identité en faisant tout de suite quelque chose d'extraordinaire"

 

Dans nos vies, nous y sommes confrontés aussi, dès l'enfance: "tu es même pas capable de sauter du mur!". Adultes, à plus forte raison en vivant seuls, on nous demande de faire nos preuves par nous-même, seuls. Ce genre d'injonction mène à perdre sa liberté en suivant la volonté de la voix tentatrice.

 

Qu'y répondre alors, à la façon de Jésus?

  • Je n'ai pas à prouver qui je suis: je suis un enfant de Dieu, Il me l'a dit à mon baptême (c'est vrai même pour Jésus). Je fais donc aussi partie du peuple des enfants de Dieu (l'Eglise) qui me soutient même quand je semble seul ("communion des saints")
  • L'oeuvre du Seigneur s'accomplit en son  temps et non pas tout de suite (les moqueurs au pied de la croix le rappellent sans comprendre: "détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai" - c'est peut-être rapide mais pas instantané non plus)
  • L'oeuvre de Dieu n'est pas forcément comme on l'attend: "cette génération demande des signes (flagrants et indiscutables, pas des malades guéris...), il ne lui en sera pas donné d'autre que celui de Jonas (celui du grand poisson: ressortir le troisième jour...)" et à ceux qui demandent quoi faire: "l'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en Celui qu'Il a envoyé"

 

Bon Samedi Saint et à bientôt, au troisième jour...

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 08:00

Connu des initiés, les chrétiens non-pratiquants se font une idée toute faite des conseils que leur apportent un prêtre pour bâtir son couple et fonder une famille. Paradoxe des paradoxes, c'est un homme, célibataire de surcroît et ayant fait voeu de le rester, qui est à même de les guider sur ce chemin de la vie... quelquefois sinueux, quelquefois en ligne droite.

 

Le Père Denis Sonet fait partie de la communauté de l'Emmanuel, groupe de catholiques très fervents et ayant apporté un renouveau dans la pratique de la foi chrétienne. Certes, tous et toutes ne se retrouveront pas dans l'esprit de l'Emmanuel ou bien l'adopteront de suite. L'important est de se laisser guider avec confiance en Dieu et discernement.

 

Discernement!  cette notion est souvent confuse pour nombre de chrétiens et non chrétiens, voire confondante de contre-vérités. Pour résumé, le discernement réside en la capacité de séparer le vrai du faux, de déterminer la part de réalité et la part d'illusion dans les situations et dans les caractères des gens. Le dictionnaire Littré le définit aussi de manière subtile et délicate :

 

DISCERNEMENT, JUGEMENT. Celui qui discerne use de la vue et distingue ce qui est confondu ou caché ; celui qui juge use de la raison et apprécie les conditions. Aussi jugement dit-il plus que discernement. L'homme de jugement se conduit avec raison et sagesse ; l'homme de discernement n'a pas nécessairement ces deux qualités, mais il a la netteté d'esprit, qui, semblable à la netteté de la vue, aperçoit les choses fines, délicates, difficiles à voir.

 

Le Père Denis Sonet ramène sur la terre ferme les esprits idéalistes : la vie de couple, c'est du boulot! la vie de parents, aussi! Un labeur qui est une récompense en soi. C'est un mode de vie, tout naturellement.

 

La librairie de l'Emmanuel propose une série de DVD des conférences faites par le Père Denis Sonet, où sont abordés pêle-mêle la vie de couple, l'amour conjugal  et la vie de famille et la période qui précède le mariage sacramentel (se préserver, chasteté, etc.) :

 

Etre Parents aujourd'hui - DVD
Denis SONET
Studio Jouslin
20.00 €
Résumé : Des clefs essentielles pour guider l'éducation des enfants.

 

A la découverte de l'amour - DVD
Denis SONET
Studio Jouslin
20.00€
Résumé : Réponse à la question : "qu'est-ce qu'aimer?"


Bonne nouvelle pour la sexualité - DVD
Denis SONET
Studio Jouslin
18.00 €
Résumé : Réconcilier le spirituel et le charnel dans la vie conjugale.


Vivre en couple aujourd'hui - DVD
Denis SONET
Studio Jouslin
20.00 €
Résumé : Quinze entretiens sur la vie de couple.

 

Célibataires, vous ne vous sentez pas concernés? Bien au contraire, c'est le moment de réviser vos fondamentaux et de voir là où résident les éventuels blocages... et nourrir les conversations au moment de la première rencontre et des suivantes. Les célibataires jamais mariés se doivent de parler de la perspective de fonder une famille, et par là l'éducation des enfants. Les célibataires séparés ou divorcés ont tout à reconstruire. Les célibataires qui connaissent le veuvage doivent se "mettre à la page" des nouveaux codes amoureux en vigueur aujourd'hui (et qui ne sont pas toujours un progrès pour l'humanité tant ces codes sont devenus étriqués sur le plan humain).

 

Le site de la librairie de l'Emmanuel : http://www.librairie-emmanuel.fr

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 08:00

En deuxième extrait du chapitre sur "Les caricatures de l'espérance chrétienne", le Père Marie-Dominique Philippe dénonce l'exaltation du messianisme temporel. Démontrer sa foi par les actes, oui. En faire son cheval de bataille, non. L'important est de discerner la Terre du Ciel... et ce n'est pas toujours facile quand nous croyons bien agir. Bonne lecture!

Présentation de l'ouvrage :
"Liberté, Vérité, Amour" est un ouvrage majeur du Père Marie-Dominique Philippe, dominicain, grande figure spirituelle de notre temps. Longtemps Professeur de philosophie à l'université de Fribourg (Suisse), le Père M.D. Philippe consacre maintenant une grande partie de sa vie apostolique à la prédication auprès de publics très divers. Il continue également d'enseigner la philosophie et la théologie à la Congrégation Saint-Jean - qui compte déjà plus de 700 frères et soeurs de 25 nationalités différentes - dont il est le fondateur et le prieur général.



Extrait du chapitre "Les caricatures de l'espérance chrétienne"

Il importe maintenant de bien discerner le mystère de l'espérance chrétienne, de ses caricatures. (...)


Le messianisme temporel

L'autre défiguration de l'espérance chrétienne, à l'opposé de la première, est le messianisme temporel.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet, car le messianisme temporel rebondit aujourd'hui, sous de multiples formes, avec une violence extraordinaire. Il a été, au moment de la venue du Christ, la grande tentation d'Israël, et l'a empêché de reconnaître l'Envoyé de Dieu, celui qui, précisément, ne venait pas rétablir le royaume d'Israël comme on l'eût souhaité et à la manière dont on l'eût souhaité, mais qui venait pour accomplir une mission avant tout intérieure : " Mon royaume n'est pas de ce monde. " Ce messianisme temporel ne demeure-t-il pas encore aujourd'hui, sous d'autres formes, la grande tentation du Peuple de Dieu ?

Dans le messianisme temporel, on identifie les intérêts des hommes aux intérêts de Dieu. On veut la conquête du monde pour glorifier Dieu. (...)


N'est-ce pas là faire une grande confusion entre les exigences de la communauté humaine (où nous sommes tous engagés et devons l'être, selon nos capacités et notre vocation) et les exigences de la grâce chrétienne, de l'Église du Christ ?

Ces exigences, on les assimile constamment les unes aux autres en les confondant et en ne respectant pas leur finalité propre. On en arrive alors à considérer que la grâce chrétienne doit, dans le chrétien, exalter avant tout l'homme, faire de lui en premier lieu un homme parfait qui doit exercer en premier lieu un pouvoir sur les hommes, un pouvoir sur le monde (...).

On ramène alors l'espérance chrétienne à l'efficacité pure, aux réalisations temporelles et sociales. Elles seules comptent, et l'on juge la perfection de la vie chrétienne d'un homme en fonction de ce qu'il a réalisé.

Source : http://www.serviam.net/jmj/libveram/viesens4.html

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:00

Certes, le titre de l'article est source d'interrogations : croire et espérer doivent conduire au discernement, et non pas à l'aveuglement. SERVIAM met en ligne plusieurs extraits d'ouvrages particulièrement intéressants, avec l'aimable accord des éditeurs cités. C'est le cas de "Liberté, Vérité, Amour" du Père Marie-Dominique Philippe. Ses propos n'engagent que lui, nous proposons un extrait sur les caricatures de l'espérance chrétienne. Pourquoi? Parce qu'il dénonce le fatalisme lié à l'attente (par exemple son futur conjoint) au lieu d'aller à la rencontre de ses prochains. Une attitude qui nous a frappé lors des pèlerinages des célibataires au Sacré-Coeur de Montmartre, qui explique pourquoi tant de gens "biens" ne sont pas mariés et restent seuls.

Non, la Providence ne met pas toujours la bonne personne sur votre route. Quelquefois, il ne faut pas attendre, en restant sur le bord de son chemin. Dieu nous demande d'agir et nous laisse la liberté d'aller à la rencontre de notre époux ou épouse, l'esprit libre, le coeur prêt à l'amour. Encore que s'y préparer demande du temps, en réduisant ses exigences, en se basant sur l'essentiel, sur ce qui unit, les valeurs à vivre ensemble et apprendre à se connaître avant de s'engager. Des étapes importantes à respecter pour que votre mariage dure longtemps.


Présentation de l'ouvrage :
"Liberté, Vérité, Amour" est un ouvrage majeur du Père Marie-Dominique Philippe, dominicain, grande figure spirituelle de notre temps. Longtemps Professeur de philosophie à l'université de Fribourg (Suisse), le Père M.D. Philippe consacre maintenant une grande partie de sa vie apostolique à la prédication auprès de publics très divers. Il continue également d'enseigner la philosophie et la théologie à la Congrégation Saint-Jean - qui compte déjà plus de 700 frères et soeurs de 25 nationalités différentes - dont il est le fondateur et le prieur général.



Extrait du chapitre "Les caricatures de l'espérance chrétienne" 

Il importe maintenant de bien discerner le mystère de l'espérance chrétienne, de ses caricatures. (...)

Une assurance sur la vie


La première déformation du mystère de l'espérance chrétienne consiste à prétendre que celle-ci est comme une assurance sur la vie. " Inutile de lutter, puisque Dieu a promis de nous sauver, puisque le Christ est ressuscité et victorieux de tout. " Sans doute cela, la plupart du temps, n'est-il pas formulé explicitement ; mais n'est-ce pas ce que vivent inconsciemment certains chrétiens ? 

(...) Sous prétexte que l'on a confiance en Dieu, que l'on compte sur son secours, on ne prend plus en main l'orientation de sa vie. Au lieu de vivre du véritable abandon divin, on tombe dans un abandon psychologique et, instinctivement, on en arrive à qualifier tous les événements de " providentiels ", même les accidents qui peuvent nous arriver ou arriver aux autres. (...)

Mais il laisse toujours le jeu des libertés dans l'ordre des activités humaines (...). Nous ne pouvons donc pas dire immédiatement que c'est " providentiel ". Si nous le prétendons, nous faussons ce qu'est véritablement l'espérance chrétienne et notre confiance en la Providence ; et nous irritons les gens de bonne volonté.

L'espérance chrétienne ne doit absolument pas nous conduire au fatalisme ; elle n'est pas un fatalisme. (...) Dieu  (...) veut que nous prenions pleinement nos responsabilités, puisqu'il veut que nous soyons des êtres libres, capables d'aimer et capables de désirer la béatitude.

En d'autres termes, l'espérance chrétienne demande à chaque chrétien d'avoir un sens de ses responsabilités plus profond, et un respect de celles des autres plus grand (...) Les chrétiens doivent être très soucieux de montrer que leur espérance n'est pas une abdication de leurs responsabilités.

Puisque l'espérance chrétienne nous lie au Christ et fait que sa victoire, celle de la Croix, est notre victoire, elle nous met dans une attitude de victorieux (il s'agit évidemment de la victoire de l'amour, et non d'une victoire temporelle, qui conduirait au triomphalisme). Le Christ, par son amour, nous a donné sa victoire sur le mal, sur le péché, sur la mort et tout ce qui conduit à la mort. En lui, nous avons vaincu le péché et toutes ses conséquences.

(...) Plus nous vivons de la gratuité de l'amour, plus le Christ veut notre coopération, plus il veut que nous consacrions notre intelligence et notre volonté à la recherche des moyens tendant à l'épanouissement plénier du désir de béatitude qui est en nous et dans nos frères.

Source : http://www.serviam.net/jmj/libveram/viesens4.html

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 07:00

Un article de Stéphane Laforge à lire sur le site de la Conférence des Evêques de France, relatant la parution de l'ouvrage "Célibats, célibataires, Quelle perspectives en Eglise?". Son auteur est Claire Lesegretain, journaliste au quotidien La Croix et animatrice connue de sessions pour célibataires. La vraie richesse de l'amitié est soulignée dans l'article, base de toute relation humaine, y compris pour aboutir à l'amour conjugal. Deux époux qui savent être amis dans leur couple augmentent de facto la pérennité de leur amour. Bonne lecture!

 

Les célibataires attendent des signes de l'Église

 

La question du célibat non consacré est au cœur d'un Documents épiscopat. Son auteur, Claire Lesegretain, y présente un ensemble d'observations apportant une meilleure connaissance de cet état de vie et une réflexion sur l'accueil des célibataires dans l'Église.

En 1998, Claire Lesegretain, journaliste au quotidien La Croix, publie Être ou ne pas être célibataire (Éd. Saint-Paul). "Il s'agissait du premier livre sur le célibat non consacré, explique la journaliste. Le sujet était alors un terrain en friche." Ce livre sera le point de départ d'une exploration de la « galaxie des célibataires ». En 10 ans, elle rencontre plus d'un millier de personnes, notamment des femmes, de 30 à 45 ans.

Célibats, célibataires. Quelles perspectives en Église ?, Documents épiscopat publié en mars 2010, propose un ensemble de réflexions et d'observations fruits de ces dix années d'expérience inscrite dans un cadre chrétien (animation de sessions, rencontres personnelles).

La journaliste estime à quatre millions le nombre de « vrais célibataires », en âge d'être mariés mais qui ne le sont pas, selon la définition du Robert. Elle exclue ainsi les pacsés, les concubins... de la "catégorie administrative célibataire" (12 millions de personnes, recensement 1999). "Ces célibataires sont des personnes seules, elles avancent à tâtons et vivent une situation précaire au niveau sentimental, précise Claire Lesegretain. Leur nombre croît chaque année, on trouve des personnes auparavant en couple, des mères célibataires."
 
Une recherche de fécondité

 

De ses rencontres avec les célibataires, la journaliste distingue trois attitudes représentatives de ces hommes et femmes : le ressentiment douloureux, le besoin d'espérance, et la recherche de fécondité. Derrière ces trois "manières de vivre et de penser", elle pointe ainsi l'acceptation difficile des frustrations (affectives et sexuelles, économiques et fiscales, sociales et familiales, ecclésiales) ; les conséquences de l'attente du conjoint providentiel (difficulté à se projeter dans l'avenir, multiplication des réseaux et des rencontres, oubli de l'amitié) ; et enfin, la recherche d'une fécondité dans sa vie par une reconnaissance exclusive par le travail ou l'obligation d'être parent. Autant d'éléments de connaissance et de compréhension du célibat et des célibataires auxquels la journaliste suggère des "pistes de recherche" ou "perspectives à ouvrir ou à développer", particulièrement au sein de l'Église (reparler de l'espérance, rappeler le sens de toute vie, parler de la fécondité de tous dans l'Église, etc.).

Si elle estime que la société et l'Église ont évolué sur la question du célibat non consacré, elle remarque pourtant que "bon nombre de célibataires catholiques se sentent dévalorisés dans l'Église et ne se sentent pas rejoints par elle. Incontestablement, les célibataires chrétiens attendent des signes de leur Église : pour les aider à vivre leur état de vie, mais aussi pour symboliser la reconnaissance et l'amour que leur porte « la grande famille qu'est l'Église et qui est la maison de tous, en particulier de ceux qui peinent et ploient sous le fardeau » (Catéchisme de l'Église catholique, n°1658)."

 

Un réseau d'amitié avec Notre-Dame de l'écoute

 

Aujourd'hui évêque du diocèse aux Armées, Mgr Luc Ravel a été l'initiateur du mouvement Notre-Dame de l'écoute et directeur des pèlerinages pour la congrégation des chanoines réguliers de Saint-Augustin qui accompagne des groupes de célibataires. "Nous leur proposions de prendre du temps pour réfléchir sur leur état non choisi et de vivre à plusieurs ce célibat en créant un réseau d'amitié, explique Mgr Ravel. Notre souhait était de les préparer à la vocation que le Seigneur veut pour eux. Ces hommes et ces femmes sont en asthénie, éteints. Leur joie est d'entendre que l'Église, comme une mère, exerce à leur égard un ministère de consolation. Ces célibataires ne sont ni compris, ni entendus et peut-être même pas vus, il faut répondre à cette souffrance. En tant que chrétien c'est notre devoir. Cet accompagnement pastoral mise sur les sacrements, notamment celui du baptême. Ils ont été appelés par Jésus à être baptisés, qu'est ce que cela signifie ? Il faut désigner les grâces qui sont déjà en eux au sens physique, psychique, surnaturel. C'est voir la richesse de leur vie. "  

 

Liens utiles

 

 

Source : CEF

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:00

SERVIAM.NET  sélectionne les chapitres en extrait de l'ouvrage du Père Descouvemont : au-delà du simple agacement, il s'agit des dégâts occasionnés par la colère. Autre fléau dévastateur avec l'orgueil, si vous êtes pris dans ces deux attitudes très négatives, vous mettrez du temps à faire la bonne rencontre, à construire la relation sérieuse et vraie, à être à l'écoute surtout quand une contrariété vous rend hermétique. Ce chapitre comporte des remèdes testés et approuvés par les couples et célibataires ayant reçu les conseils du Père Descouvement. Bonne lecture!

Guide des difficultés de la vie quotidienne, 
cliquez là (Libraire La Procure).
Article du site INXL6.org sur "Gagner le combat spirituel" du Père
Pierre Descouvemont : à lire ici.


Présentation de l'auteur :
"Le Guide des difficultés de la vie quotidienne" est l'ouvrage de L'Abbé Pierre Descouvemont, conseiller national des Équipes NotreDame, prêtre du diocèse de Cambrai, professeur de philosophie en classes terminales pendant plus de vingt-cinq ans, puis aumônier de jeunes.


Extrait :

CHAPITRE VII : LES AUTRES M'AGACENT...

 

"L'amour est patient [...] L'amour supporte tout " (1*4Co 13, 4-7). Ces deux affirmations encadrent la célèbre description paulinienne de la charité : pour l'apôtre comme pour le bon sens populaire, la patience est l'une des manifestations essentielles de tout amour authentique.

Mais qui dit patience ne dit pas insensibilité aux événements. Il importe en effet de ne pas confondre la véritable crise de colère, souvent accompagnée de paroles et de gestes excessifs, et le mouvement spontané de révolte qui surgit en nous dès que nous sommes les témoins - et parfois les victimes - de quelque nouvelle bêtise ou d'une injustice.

Ce qui est mauvais, c'est de nous laisser aller à des gestes et à des propos déraisonnables que nous sommes bien obligés de déplorer par la suite. Et nous savons combien ces " éclats ", pour passagers qu'ils soient, constituent souvent une sérieuse entrave à nos dialogues ultérieurs. Dialogues avec notre conjoint, avec nos enfants, avec nos proches.

Les chrétiens ne sont évidemment pas à l'abri de ces tentations, mais ils disposent d'armes particulièrement efficaces pour en venir à bout.

À condition de ne pas vouloir trop bien faire... tout de suite ! Lorsque les autres nous agacent, en effet, n'essayons pas de repérer aussitôt leurs bons côtés. Suivons plutôt les conseils que nous donnent les saints, nos maîtres en vie spirituelle. Très réalistes, ils nous exhortent à appliquer une tactique différente suivant que nous sommes en pleine crise émotive ou déjà un peu calmés.

Bref, pour soigner nos crises de colère, il faut distinguer la thérapeutique "à chaud" et la thérapeutique "à froid".


Les traitements à chaud et à froid sur http://www.serviam.net/jmj/jmjcad.html

Extraits :
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 4
chapitre 6

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 07:00

SERVIAM.NET propose de longs extraits de cet ouvrage utile pour franchir les caps et tenir bon dans l'adversité, face aux échecs, réagir à l'imprévu, et se tranquilliser comme quoi nous avons pris les bonnes décisions. Réconfortant et lucide, le Père Descouvemont nous montre le chemin à suivre pour nous faire comprendre que notre vie est ce que nous en faisons. Bonne lecture!

Guide des difficultés de la vie quotidienne, 
cliquez là (Libraire La Procure).
Article du site INXL6.org sur "Gagner le combat spirituel" du Père
Pierre Descouvemont : à lire ici.


Présentation de l'auteur :
"Le Guide des difficultés de la vie quotidienne" est l'ouvrage de L'Abbé Pierre Descouvemont, conseiller national des Équipes NotreDame, prêtre du diocèse de Cambrai, professeur de philosophie en classes terminales pendant plus de vingt-cinq ans, puis aumônier de jeunes.


Extrait :

CHAPITRE VI : LE COURAGE ME LÂCHE...

 

Telle est parfois notre réaction, lorsque nous sommes brusquement confrontés à une situation particulièrement difficile : deuil, échec sentimental, échec professionnel (...) Ce sentiment de découragement est ressenti d'autant plus douloureusement que nous vivions jusque-là dans l'illusion d'être courageux : nous ne donnions à personne - et surtout pas à nous-mêmes - l'impression d'être lâches ! Et brusquement voici que tout bascule. Nous sommes bien obligés de constater que nous ne sommes pas aussi forts que nous l'imaginions. Les ressorts sont complètement détendus ; peut-être même nous paraissent-ils brisés !

Loin de nous aider, notre foi ajoute alors à notre désarroi. Nous nous culpabilisons de ne pas être plus généreux, de ne pas être capables de donner au Seigneur la marque de fidélité qu'Il attend de nous en pareille circonstance. "C'est bien la peine de prier, nous dit notre entourage, tu n'es pas plus courageux que les autres !" Il n'est d'ailleurs pas nécessaire qu'on nous le dise pour que nous le pensions. Notre prière nous paraît totalement inefficace ! (...)


Les deux formes de courage
Il est classique de distinguer deux types de conduite que nous adoptons grâce à la vertu de force.

Tantôt elle nous fait entreprendre avec audace des actions difficiles et dangereuses : loin de céder à la peur du danger, nous allons de l'avant. Cette première forme de courage permet au soldat de s'avancer hardiment sur le champ de bataille ; elle entraîne le martyr à témoigner de sa foi au péril de sa vie.

Tantôt elle nous fait endurer avec patience les souffrances que nous valent nos options précédentes : au lieu de relâcher notre effort, notre lutte, nous " tenons ". Cette seconde forme de courage permet au martyr de ne pas renier sa foi, lorsqu'il est soumis à la torture. (...)

 

4. Les ressorts du courage humain

Le concile Vatican II insiste à plusieurs reprises sur l'action de l'Esprit-Saint dans le coeur des hommes de bonne volonté qui, sans croire en Jésus-Christ, essayent d'être fidèles aux exigences les plus profondes de leur conscience. Les chrétiens auraient bien tort de ne pas chercher à deviner les secrets de leur conduite pour dynamiser leur propre vie.

La suite sur http://www.serviam.net/jmj/jmjcad.html

Extraits :
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 4

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 07:00

 

Descouvemont-couv-guide.jpgSERVIAM propose de larges extraits du chapitre IV. Nous vous donnons un aperçu pour vous inviter à prolonger la lecture en lisant la suite. L'orgueil est difficile à décrire, car quand on est atteint de ce mal, ce qui explique la difficulté à discerner. Comment se rendre compte que nous sommes égoïstes, quand nous nous rendons compte de rien? Idem pour l'orgueil, un fléau dévastateur dans le coeur à coeur, le principal mur auquel on se heurte dès la rencontre.
Que faire quand on est orgueilleux?
Que faire quand on rencontre quelqu'un d'orgueilleux?
Des réponses dans cet ouvrage qui repose sur des témoignages vécus.

Guide des difficultés de la vie quotidienne, 
cliquez là (Libraire La Procure).
Article du site INXL6.org sur "Gagner le combat spirituel" du Père
Pierre Descouvemont : à lire ici.


Présentation de l'auteur :
"Le Guide des difficultés de la vie quotidienne" est l'ouvrage de L'Abbé Pierre Descouvemont, conseiller national des Équipes NotreDame, prêtre du diocèse de Cambrai, professeur de philosophie en classes terminales pendant plus de vingt-cinq ans, puis aumônier de jeunes.


Extrait :

CHAPITRE IV : L'ORGUEIL ME PERD...


L'Écriture ne cesse de dénoncer l'orgueil qui abîme le coeur de l'homme et le rend odieux aux yeux du Seigneur et de ses frères (Si 10, 7). (...)

Une erreur pernicieuse

Pourquoi la Bible condamne-t-elle avec autant de vigueur le vice de l'orgueil ? Parce qu'il empêche notre coeur de s'ouvrir à l'amour de Dieu et de nos frères. Lorsque nous glissons sur cette pente, nous devenons tellement épris de notre petite personne qu'elle se fait idole à laquelle nous sacrifions tout. Nous n'avons plus d'yeux que pour elle. La seule chose qui nous intéresse, c'est notre " moi ", l'idée que les autres s'en font, notre réputation et les moyens à prendre pour l'améliorer. (...)

Nous finissons par penser que nous sommes le centre du monde et que les hommes n'existent que pour nous servir, nous admirer, nous féliciter et propager urbi et orbi l'excellente idée que nous avons de nous-mêmes.
Plus qu'une erreur, l'orgueil est d'ailleurs une véritable folie. Une folie qui égare l'esprit de l'homme le plus intelligent. L'orgueilleux oublie en effet qu'il peut perdre tous ses biens d'une minute à l'autre. (...)

Vanité, orgueil, ambition
Dans la mesure où le vaniteux recherche l'estime d'autrui, il a quelque chose de sympathique : il avoue accorder du prix au jugement de ses frères. L'orgueilleux, au contraire, pense n'avoir nul besoin d'autrui ; enfermé dans sa solitude, il n'attache d'importance qu'à son propre jugement. S'il ne se vante pas, c'est qu'en définitive il méprise ses semblables et l'opinion qu'ils peuvent avoir sur lui. (...)

La lumière qui libère

Comment parvenir à la véritable humilité ? (...)

La réponse sur http://www.serviam.net/jmj/jmjcad.html

Extraits :
Introduction
Chapitre 1

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 07:00

wedding rings jarno vas1 svg hiVous l'avez lu ou vous en avez entendu parler : "Amour et responsabilité", par Karol Wojtyla (le futur Jean-Paul II) est un ouvrage à lire pour construire son couple, fortifier sa conception du couple chrétien... savoir tout simplement où nos pas nous mènent pour éviter toutes sortes d'erreur.

Un mariage chrétien, basé sur l'amour réciproque, est une union féconde. Si le choix du conjoint repose sur des critères matériels, alors vous êtes malheureusement dans l'erreur : son physique ne durera pas tout la vie, la situation professionnelle est sujette à des changements imprévus, le caractère change (ou pas!), le désir peut s'émousser quand les sentiments sont superficiels... Pour trouver la solution, changez de voie, prenez le bon chemin avec cet ouvrage indispensable à votre bibliothèque spirituelle. Peut-être une seconde union portera du fruit après réflexion : c'est un message pour les séparés, divorcés et remariés.

Les célibataires jamais mariés ont tôt fait de se nourrir de l'expérience de Jean-Paul, dans sa relation vivante avec les jeunes couples, conscient de l'importance du mariage heureux pour fortifier l'Eglise catholique. Point de vue valable pour toutes les Eglises chrétiennes.

Voici un court résumé disponible sur une célèbre encyclopédie sur cette période fondamentale de la vie de Jean-Paul II :


"Le cardinal Sapieha nomme [Karol Wojtyla] en mars 1949, à la paroisse universitaire de Saint-Florian de Cracovie. Pendant cette période il découvre « l'importance fondamentale de la jeunesse ». Il encadre alors un groupe de jeunes, auxquels il fait des conférences.
Il apprend avec eux, fait du ski avec eux et organise une nouvelle forme d'évangélisation. Il organise des excursions, composé de temps de réflexion, de prière et de sport, ceci deux fois par an pendant quinze jours. Il célèbre la messe sur un canoë, chose assez rare avant le Concile Vatican II, s'habille en civil, afin de ne pas se faire repérer par le régime communiste. Au cours de ces excursions, il écoute et discute beaucoup avec des jeunes, souvent fiancés, avec qui il parle des différents aspects de la vie conjugale. Il innove en discutant ouvertement de la sexualité. Il invitait les hommes et les femmes « à apprendre à être ensemble avant de s'engager dans une relation plus intime. Ils devraient apprendre à se comporter l'un vis-à-vis de l'autre, à être patients, à s'entendre, à se comprendre mutuellement ». Il développe une réflexion profonde sur la vocation du mariage, qui restera toute sa vie l'une des grandes thématique de son enseignement.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_II

Amour et responsabilité, éditions Stock, 1985 et 1998, (ISBN 2234018773)

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Présentation

  • : Célibataires chrétiens: en route vers le Mariage
  • : Ce blog apporte du sens sur la question du célibat des chrétiens/chrétiennes qui ont vocation à se marier religieusement et à fonder une famille chrétienne. Le blog répertorie les sites, les documents, propose la découverte de témoignages vécus sur le célibat chrétien non-consacré et apporte son grain de sel (de la Terre) sur cette question ô combien délicate. Frères et Soeurs, nous sommes plusieurs à vivre ce chemin de Vie qui nous fait franchir les difficultés pour mener au bonheur.
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