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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 08:00

26 décembre, fête de la Sainte Famille

 

Seigneur, bénis nos familles


Dieu, notre Père,

béni sois-tu pour le don de la vie familiale.
Nous te prions pour que nos familles soient dans le monde le signe visible de ton amour éternel.
Donne aux époux la grâce de construire jour après jour un amour vrai, patient et humble.
Qu'ils soient pour leurs enfants une image fidèle de ton Alliance, prompts à encourager, à partager et à pardonner.
Fais grandir dans le coeur des enfants et des jeunes la confiance en leurs parents et le désir de conformer leur vie à ta volonté.
Qu'ils déploient l'énergie de leur jeunesse à découvrir la vocation de bonheur et de liberté que tu as pour eux.


Seigneur Jésus,

regarde avec bonté les familles éprouvées par les soucis matériels, la maladie et la mort.
Tu nous donnes la vie dans ton Eucharistie : viens demeurer en nous et y faire croître ta paix, ta joie.

 

Esprit Saint,

donne-nous la force de persévérer dans la foi, de vivre chaque jour de ta miséricorde, de surmonter les épreuves.

Donne-nous d’être des soutiens fraternels pour ceux qui ne connaissent pas la chaleur familiale.
Ouvre nos coeurs à la volonté du Père, viens éclairer nos décisions et unifier nos vies pour que nous oeuvrions à l'avènement du Royaume des cieux.

 

Trinité sainte,

fais lever dans nos familles les époux, les parents, les prêtres et les religieux de demain.
Amen


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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 07:00

Les pas dans le sable

Un jour, un homme arriva au Paradis et demanda à Dieu s'il pouvait voir toute sa vie, aussi bien ses joies que les moments difficiles.

Et Dieu le lui accorda.


Il lui fit voir toute sa vie, comme si elle se trouvait projetée le long d'une plage de sable. Et lui, l'homme, se promenait le long de cette plage.


L'homme vit que tout le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas sur le sable : les siennes et celles de Dieu.

Mais dans les moments difficiles, il n'y en avait plus que deux.

Très surpris, et même peiné, il dit à Dieu:  "Je vois que c'est dans les moments difficiles que tu m'as laissé seul…"


"Mais non, lui répondit Dieu, dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas à moi, parce qu'alors, je te portais dans mes bras..."


d'après Ademar de Booros.


Source : Eglise Réformée de France Port Royal-Quartier Latin

Et le poème dans sa version originale (en français).

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 15:01

Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours


[Souvenez-vous **]
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à vous, imploré votre protection ou réclamé votre secours, aient été abandonné.

Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

Ô Mère du Verbe incarné, ne rejetez pas mes humbles prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.


Premier jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, que j'aime à venir prier au pied de votre image miraculeuse ! Elle éveille en moi les sentiments de la confiance la plus vive et la plus filiale. Vous tenez entre vos bras Jésus, mon Sauveur et mon Dieu. Il est le Tout-Puissant, le Maître absolu de la vie et de la mort, le Dispensateur souverain de tout bien et de toute grâce. Et vous êtes sa Mère ! vous avez donc tout droit pour le prier et tout droit pour en être exaucée. Il a d'ailleurs souvent prouvé, à nous autres pécheurs, qu'il ne savait et ne voulait rien vous refuser.
Je m'adresse donc à votre toute-puissante intercession, ô Mère de Jésus, et vous supplie de m'accorder pendant cette neuvaine la grâce … [désigner ici l'intention de la neuvaine].
Je viens vous prier avec une confiance totale, persuadé que vous ne cessez jamais vous-même de prier pour vos enfants, et donc aussi pour moi.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].



Deuxième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, en cet enfant Jésus encore tout faible que vous serrez contre votre cœur, vous ne voyez pas seulement le Fils de Dieu, votre Fils, mais aussi tous les hommes devenus, par la volonté de Dieu et par votre acceptation à Nazareth et au Golgotha, vos véritables enfants. Vous n'oubliez pas la parole de votre Fils au Calvaire qui, considérant son disciple Jean et nous tous en lui, vous a dit : « Voici ton fils ! » (Jn 19, 26).
Ô ma Mère, avec cette simplicité d'un fils/d'une fille malheureux(se), je viens vous dire combien je souffre et suis tenté de désespérer. Cependant, je sais que je suis votre enfant et que vous écoutez toutes nos prières. 
Ô ma Mère, vous connaissez ma demande : exauce-la pour la plus grande gloire de votre Fils, mon Seigneur !

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].


Troisième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, j'aime à contempler votre image bénie. Elle me parle avec éloquence de toutes vos grandeurs. A droite, j'y vois l'archange Gabriel, le divin Ambassadeur qui vous salua du titre absolument unique de «Pleine de grâce». A gauche, j'y vois l'archange Michel dont la présence nous rappelle que vous commandez à toutes les milices célestes. En votre main droite, vous tenez les mains du Roi des rois. Tout cela me rappelle que vous êtes la Femme bénie entre toutes les femmes, le plus bel ornement de l'univers, la créature jugée seule digne de devenir la Mère du Verbe incarné. Vous êtes l'Immaculée, la Toute-Sainte, le chef-d'œuvre du Très-Haut. Vous êtes la Reine de la terre et des cieux, le grand honneur de notre humanité.
Ô Mère admirable, loin de m'effrayer, votre incomparable grandeur ne fait qu'augmenter ma confiance : si Dieu, dans sa bonté, vous a faite si sainte et si puissante, c'est pour notre salut, et si vous vous réjouissez de vos privilèges, c'est qu'ils vous permettent de mieux nous secourir.
Ô Mère incomparable, accordez-moi la grâce que je sollicite de votre maternelle tendresse.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].


Quatrième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, votre maternel regard réconforte nos cœurs inquiets et blessés. Vous nous apparaissez comme la Tige sacrée sur laquelle s'épanouit la Fleur de toute pureté et de toute vertu, votre Jésus, notre Dieu. Nous L'offrant ainsi par vos mains maternelles, nos cœurs s'ouvrent plus largement à sa venue et à ses desseins sur nous. Sur votre front brille une étoile radieuse. N'êtes-vous pas, en effet, « L'Etoile du matin » qui nous annonce le jour du salut et de la rédemption ? N'êtes-vous pas celle qui nous rappelez la promesse évangélique du jour sans déclin et de l'éternité bienheureuse ? N'êtes-vous pas aussi « L'Etoile de la mer » qui fait rayonner l'espoir au sein des plus noires tempêtes ?
Ô Mère très aimable, comme vous nous rendez léger le fardeau du devoir, et doux le joug de Jésus-Christ ! Aussi, votre souvenir me met de la joie au cœur et l'évocation de votre nom ramène de la paix dans mon âme inquiète. Laissez-moi vous redire toujours : O Mère si digne d'être aimée, je vous aime ! Par vous et avec vous, j'aime votre divin Fils !
Ô sainte Mère d'espérance, exaucez-moi !

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].

Cinquième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, je trouve en votre sainte image un autre motif d'espérer en votre bonté. Vous vous y montrez aussi la Mère des douleurs. Celui que vous étreignez dans vos bras, c'est Jésus, crucifié dans son cœur avant de l'être dans sa chair. Déjà lui sont représentés les instruments de la passion et vous souffrez avec lui à cette vue prophétique.
Comme vous, ô Marie, je compatis aux souffrances de votre Fils et, comme lui, je compatis aux vôtres. Ma compassion est d'autant plus vive que ce sont nos péchés qui, en clouant Jésus à la croix, ont torturé votre âme si aimante. Aujourd'hui, c'est au nom de vos douleurs que je vous prie. Donnez-moi la contrition de tous mes péchés et le courage de les éviter désormais. Daignez aussi agréer favorablement la requête que je vous adresse dans cette neuvaine.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].


Sixième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, parce que vous êtes bonne et que vous êtes notre Mère, la souffrance vous a faite compatissante à nos peines. Cette compassion à notre égard, je la vois dans vos yeux empreints d'une pitié attendrie. Ils se fixent moins sur votre divin Fils que sur vos pauvres enfants de la terre. Qu'il est doux à l'âme accablée de rencontrer un cœur ami qui sache compatir ! mais quand ce cœur est celui d'une mère, et d'une mère telle que vous, c'est l'une des plus grandes consolations de la vie.
A vos pieds, je viens donc reprendre courage, ô Mère compatissante ! Je suis sûr que vous n'abandonnerez pas votre enfant. Ecoutez le cri de ma misère. Dites à mon âme la parole qui console et accordez-moi la faveur que j'implore de votre bonté.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].

Septième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, vous êtes la Médiatrice de toute grâce. Oui, vous êtes la trésorière du Bon Dieu qui veut que toute grâce passe par vos mains avant de nous être donnée. Votre image me rappelle que vous êtes la Mère de Jésus, la Mère des douleurs, et que vous êtes ma Mère. Mère de Jésus, vous êtes si intimement unie au Cœur de votre Fils. Mère des douleurs, vos souffrances, unies à celles de Jésus, ont coopéré à notre salut. Mère des hommes, vous avez accepté de nous venir en aide.
Oui, je le sais, une âme fidèle à vous invoquer est sûre de votre protection et une âme protégée par vous ne peut se perdre. C'est donc avec assurance que j'ai recours à vous. Obtenez-moi, à votre ressemblance, la fidélité dans le service des intérêts de Dieu. Obtenez-moi aussi la faveur que, durant cette neuvaine, je sollicite de votre maternelle tendresse.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].


Huitième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, un sentiment de crainte me serre parfois le cœur. En effet, lorsque je songe à ma misère, je me trouve audacieux d'oser m'adresser à vous et d'implorer vos faveurs. Cependant, votre douce image semble me dire : « Confiance, mon enfant ! Ne suis-je pas la Mère de la miséricorde qui cherche, non des mérites à récompenser, mais des maux à guérir ? Mon titre de Mère du Perpétuel Secours ne proclame-t-il pas que Dieu m'envoie vers vous pour vous soulager en son Nom de toutes vos misères ? »
C'est donc à votre clémence que je fais appel aujourd'hui, ô Marie. Ma confiance repose toute entière sur votre indulgente et compatissante bonté. A vous de me protéger, de me secourir, de me consoler de la manière que vous savez le mieux.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].


Neuvième jour :

Ô Mère du Perpétuel Secours, me voici arrivé au terme de cette neuvaine où, chaque jour, je suis venu me prosterner à vos pieds. Aujourd'hui plus que jamais, ma supplication monte vers vous, ardente et confiante. Je ne puis en douter, vous avez entendu le cri de ma prière : vous m'accorderez ce que je sollicite, ou une grâce plus précieuse encore. Par votre Fils crucifié pour nous, par vos douleurs unies aux siennes, par votre amour miséricordieux, par votre titre de Mère du Perpétuel secours, exaucez-moi si telle est la volonté de Dieu !
Ô ma Mère, ma confiance est si grande que, dès à présent, je vous dis merci ! Merci pour les grâces du passé ; merci pour celles que j'attends de votre inépuisable amour ! O Mère secourable, comme Jésus vous a donnée à nous, maintenant donnez-nous Jésus pour toujours, car c'est Lui la Grâce des grâces ! Amen.

Notre Père [récitez la prière],
Je vous salue Marie [récitez la prière],
Souvenez-vous [récitez la prière **].

Source : http://catholiquedu.free.fr/prieres/9/NDPS.htm

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 14:47

Tout chrétien connaît dans sa vie des périodes de doutes, d'égarement, de fuite en avant, de précipitation, d'orgueil, de peur... Des obstacles qui nous privent de concrétiser notre vocation au mariage, de partager notre foi, de faire la bonne rencontre, d'ouvrir notre coeur. Voyez le chemin, et non pas uniquement le but à atteindre. Une pensée pour les hommes et les femmes qui sont lassé(e)s, ils trouveront le chemin. Dieu veut être avec nous, demandons dans nos prières qu'Il nous accompagne pas à pas. Le Saint-Esprit nous donnera des ailes pour rejoindre notre bien-aimé(e) où qu'il/elle soit, et réciproquement. Bien sûr, les non croyants prendront les pratiquants pour des êtres désespérés... Dans cette prière, nous demandons d'être libéré(e)s de notre fardeau, de ce qui fragilise la foi, nous renouvelons notre confiance à Dieu et fortifions la charité dans nos coeurs.


Seigneur tel que je suis, je viens à toi.

Bien sûr avec mes limites, mes erreurs, mes défauts.

Mais Seigneur, aujourd'hui, je désire revenir à toi.

Je veux d'abord te demander pardon.

Pardon pour toutes les fois où je t'ai rejeté.
Pardon pour toutes les fois où je t'ai oublié.
Pardon pour toutes les fois où je t'ai tourné le dos.

Mais aujourd'hui Seigneur, je veux prendre la décision de changer ma vie.

Je suis fatigué de ne plus être heureux.
Je suis fatigué de me chercher dans tous les sens.
Je suis fatigué de te chercher partout alors que tu es à l'intérieur de moi.

Seigneur sois assez bon pour me reprendre avec toi.

J'ai tellement besoin de toi et de me sentir aimé et accepté.

Seigneur merci de me donner une vie nouvelle, une vie en abondance.

Amen.


Source : http://www.spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_3.html

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 07:00
L'appel à la sainteté
Par Jean Lafrance

La réconciliation de l'humanité avec Dieu a commencé au désert, dans l'humiliation d'être des pauvres, des mendiants de la grâce. Plus la sainteté de Dieu pénètre dans le coeur d'un humain et plus elle l'illumine sur sa misère profonde. Tant que l'on était médiocre, on ne voyait pas sa pauvreté.

C'est pourquoi, les saints ont d'abord été des hommes de prière, c'est là qu'ils ont puisé la force de devenir des saints, et c'est surtout par la puissance et l'efficacité de leur prière qu'ils ont secouru leurs frères. Vient ensuite, la nécessité de dire un " oui " total et plénier à la volonté du Père. Quiconque s'engage à la suite du Christ sur le chemin des Béatitudes doit un jour ou l'autre dire comme lui à Gethsémani : " Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ". (Mc 14, 36).

Le travail de l'abnégation du moi est l'oeuvre capitale de la vie. L'expérience prouve que si l'on examine la vie des religieux ou simples fidèles, fervents, pieux et dévoués, l'on constate que ce qui leur a manqué, ce n'est ni une vie intérieure profonde ni un sincère et vif amour de Dieu et des âmes, mais bien une certaine plénitude dans le renoncement, une certaine profondeur d'abnégation et totalité de l'oubli de soi qui les eût entièrement livrés au travail de Dieu en eux.

Aimer Dieu, le louer, se fatiguer à son service, autant de choses qui attirent les âmes religieuses; mais mourir totalement à soi-même, obscurément, dans le silence de l'âme et se laisser détacher à fond, par la grâce, de tout ce qui n'est pas pure volonté de Dieu, voilà l'holocauste secret devant lequel reculent la plupart des âmes; le point exact ou leur chemin bifurque entre une vie fervente et une vie de sainteté. (P. de Guibert, s.j.).

Il ne s'agit pas de faire des prouesses d'ascèse, mais d'un renoncement tout intérieur à la volonté propre qui devra s'inscrire dans les actes extérieurs. Il est dit que " le bon exemple prêche plus que les discours; souvent, on redresse les autres simplement en marchant droit. " L'ascèse, c'est d'accepter d'être interpelé, et non de jeûner.

L'homme renonce à décider librement et laisse définitivement Dieu disposer de lui, révélant alors la loi fondamentale de l'existence du Christ : " Je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté mais pour faire la volonté de Celui qui m'a envoyé " (Jn 6, 38). C'est exactement le " qu'il m'advienne selon ta Parole " de Marie qui a créé en elle un espace libre pour que cette Parole de Dieu prenne chair en elle.

Nous aimerions amener Dieu à suivre notre propre cheminement, alors qu'il attend notre disponibilité absolue. Au détour du chemin, il nous appelle à donner ce que nous n'avons pas prévu, à livrer notre vie sur un plan auquel nous n'avons pas pensé. C'est alors qu'on peut vraiment donner sa substance, en un mot " se livrer ".

La vraie générosité est de se voir tel qu'on est et qu'on ne soupçonnait pas. Peut-être ne serons-nous jamais des saints à canoniser qui pleurent parce que l'amour n'est pas aimé, comme saint François d'Assise, mais nous pouvons appartenir à la foule de ceux et celles que l'on célèbre le jour de la Toussaint et qui acclament l'Agneau immolé.

Même nos bons désirs ne correspondent pas forcément à une volonté de Dieu à notre égard. Ainsi, les anciens Pères ont fait l'expérience très concrète d'un renoncement systématique à toutes les volontés propres, à tous les désirs qui se présentent, comme un moyen pour faire émerger en nous la volonté de Dieu et la faire apparaître à la conscience claire. Pour cette voie d'accès, les Pères de l'Église se réfèrent sans cesse à l'attitude du Christ à Gethsémani. De là comprenons combien nos meilleurs désirs doivent traverser une certaine mort et subir une purification pour coïncider avec la volonté de Dieu.

Si nous sommes préoccupés de quelque chose, cela veut dire que nous ne sommes pas totalement abandonnés à la volonté de Dieu, même s'il nous paraît vivre selon cette volonté. " Que votre coeur cesse de se troubler, vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi " (Jn 14,1).

Jésus veut nous faire partager la certitude d'être regardés par un Père attentif. Ainsi Abraham sera invité à faire confiance à Dieu capable de ressusciter les morts. Il faut donc renoncer à toutes nos évidences pour comprendre selon l'évidence de Dieu. Celui qui a réussi à s'abandonner à Dieu en toute chose vit dans la paix de Dieu. Dans cette joie intérieure, il rend grâce et prie pour tous les hommes. Celui qui vit dans l'abandon ne craint plus les événements car il sait en qui il a mis sa confiance (2 Tim 1, 12), même si ces événements le bousculent un peu. Aussi garde-t-il la paix du corps et du coeur.

À l'exemple de la Vierge Marie, il est bon de répéter : " Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole ", même dans les souffrances et les renoncements. Alors la Parole de Dieu habiterait notre âme et le monde serait rempli de l'amour de Dieu. Dans cet amour, nos ennemis deviennent nos amis, des créatures divines. Alors, l'Esprit descend sur l'homme et l'âme est remplie d'une joie ineffable, parce que l'Esprit recrée dans la joie tout de qu'Il touche. En terminant, je souhaite que les saints du ciel et de la terre nous obtiennent la la puissante grâce d'obtenir le degré de sainteté que Dieu nous a destiné, et celle de croire à la puissance de notre prière réciproque !

Source : Missa.org
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 13:44
Prière pour le renouvellement de notre foi, sa solidité dans l'épreuve et faire de l'Amour de Dieu notre roc pour notre futur foyer. La tristesse, les liens qui nous emprisonnent (à bien y regarder, ils ne se voient qu'une fois libérés) et l'enchaînement aux péchés (attention au péché d'orgueil qui est fréquent chez les chrétiens pratiquants, véritable fléau dans le partage de la foi) sont autant d'obstacles à dépasser avec allégresse : en les franchissant, nous nous rapprochons de Dieu et de la réalisation de notre vocation au mariage.

Prière de Mère Basilia Schlink,
de la communauté protestante des Soeurs de Marie,
à Darmstadt (Allemagne).

Je loue les plaies et le sang de l'Agneau
Qui guérit les infirmités de mon corps,
Qui guérit les infirmités de mon âme,
Qui guérit les infirmités de mon esprit.

Grâces soient rendues au Sang de l'Agneau
Pour sa puissance miséricordieuse,
Pour sa puissance qui délivre,
Pour sa puissance victorieuse,
Pour sa puissance qui rend toutes choses nouvelles,
Pour sa puissance qui protège.

Rien n'est impossible à celui
Qui croit en la force du Sang de Jésus.

Je loue le Sang de l'Agneau qui efface mes péchés
De sort que tous sont engloutis,
Qui me purifie de tous mes péchés
De sorte de que je suis blanc(he) comme neige,
Qui me donne la force d'être libéré(e) de tous mes liens
Et de mes enchaînements au péché,
Qui est plus fort que mon propre sang vicié
Et me transforme en l'image de Dieu,
Qui a la victoire sur toutes les puissances des ténèbres,
Sur la dépression et toute attaque de l'Ennemi,
Qui me protège des assauts insidieux de l'Ennemi
Et me prépare le vêtement nuptial.

Je loue le Sang de l'Agneau qui renouvelle tout.
Alléluia,
Amen.

Source : L'Icône de Marie

Pour recevoir des images pieuses accompagnées de prières, contacter "L'Icône de Marie", B.P. 43, 22160 Callac-de-Bretagne, eMail : iconedemarie[arobase]wanadoo.fr, tél. : 02 96 45 94 25.
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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 07:00
"C'est un besoin d'amour de me donner", une prière à lire, à réciter et à partager. Homme de peu de sagesse dans sa jeunesse, Charles de Foucauld appelle Dieu et la révélation de sa foi transforma sa vie entière. La confiance au Seigneur est une source de joie infinie. Confions-nous à Dieu. Lui sait ce qui est prévu pour nous. L'orgueil serait de voir des signes annonciateurs dans ce qui conforte notre point de vue : une révélation est plus rapide que la foudre ;-) comme saint Paul l'a vécu sur son chemin de Damas. Dieu nous appelle, il est bon de lui demander d'être avec nous dans les moments de doute et de désemparement.

Mon Père,

Je m'abandonne à vous,
Faites de moi ce qu'Il vous plaira.

Quoi que vous fassiez de moi,
Je vous remercie.

Je suis prêt à tout,
J'accepte tout.

Pourvu que votre volonté se fasse en moi,
En toutes vos créatures,

Je ne désire rien d'autre mon Dieu.

Je remets mon âme entre vos mains,
Je vous la donne, mon Dieu,
Avec tout l'amour de mon coeur,
Parce que je vous aime,
Et que c'est un besoin d'amour de me donner,
De me remettre entre vos mains sans mesure,
Avec une infinie confiance,
Car vous êtes mon Père.
Amen.

Charles de Foucauld

Source : http://sursum.free.fr/mon_pere_foucauld.html
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 07:00

Prière de saint Bernard

Dans les périls, dans les angoisses et dans le doute,
Pense à Marie,
Invoque Marie.

Qu'elle ne s'éloigne pas de ta bouche.
Qu'elle ne s'éloigne pas de ton coeur.

Si tu la suis, tu ne dévies pas.
Si tu la pries, tu ne désespères pas.
Si tu la consultes, tu ne te trompes pas.
Si tu la soutient, tu ne tombes pas.
Si elle te conduit, tu ne te fatigue pas.
Si tu as la foi, tu parviens au but.
Amen.




Prieres de saint Bernard à la Vierge Marie (Le Memorare)
dans sa version complète :

SOUVENEZ-VOUS,
Ô très miséricordieuse Vierge Marie,
Qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
Imploré votre assistance et réclamé votre intercession,
Ait été abandonné.

Animé d'une pareille confiance,
Ô Vierge des vierges,
Ô ma Mère,
J'accours,
Je viens à vous,
Et gémissant sous le poids de mes péchés,
Je me prosterne à vos pieds.

Ô Mère du Verbe Incarné,
Ne méprisez pas mes prières,
Mais écoutez-les favorablement,
Et daignez les exaucer.
Amen


Ô HOMME,
Qui que tu sois,
Qui dans cette marée du monde,
Te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes,
Ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile.

Quand se déchaînent les rafales des tentations,
Quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité,
Regarde l'étoile,
Appelle Marie !

Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues,
Regarde l'étoile,
Crie vers Marie !

Si la colère ou l'avarice,
Si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme,
Regarde vers Marie.

Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes,
Honteux des souillures de ta conscience,
Terrorisé par la menace du jugement,
Tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse,
Par l'abîme du désespoir,
Pense à Marie.

Dans les périls, les angoisses, les situations critiques,
Invoque Marie,
Crie vers Marie !

Que son nom ne quitte pas tes lèvres,
Qu'il ne quitte pas ton cœur,
Et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.

Si tu la suis, point ne t'égares ;
Si tu la pries, point tu ne désespères ;
Si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.

Qu'elle te tienne, plus de chute.
Qu'elle te protège, plus de crainte.

Sous sa conduite, plus de fatigue.
Grâce à sa faveur, tu touches au port.

Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole :
Le nom de la vierge était Marie !
Amen.

http://apotres.amour.free.fr/page4/bernard.htm avec une courte hagiographie de saint Bernard.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:00
"Laban dit : Ce n’est point la coutume dans ce lieu de donner la cadette avant l’aînée"
Genèse 29.26
 
Bientôt trente ans et pas encore marié(e) !
 
Que de souffrances cachées dans ce titre! Pour y remédier, on a inventé, dans les églises, des séminaires pour célibataires. Bon, et alors? Pourquoi pas des clubs de rencontres! Enfin, ce n’est sans doute pas aussi mauvais que cela. Mais on sent bien que la solution ne passe pas forcément par là !

Vous êtes jeune, belle ou beau, intelligent(e) vous avez le désir de trouver l’âme sœur ; vous avez prié sérieusement pour cela, depuis des années, et rien n’arrive! Fatalement, vous vous posez des milliers de questions. Et puis, chacune de vos copines qui se marie, qui trouve son prince charmant, et qui un an plus tard met un petit au monde, vous pousse un peu plus dans l’inquiétude! "Et moi alors" ? Seriez-vous différent(e) à ce point? Auriez-vous un défaut que personne n’aurait voulu vous signaler? Feriez-vous peur?

À chaque nouvelle année, les mêmes vœux vous reviennent, avec toujours les mêmes sous-entendus, les mêmes petits sourires complices ; vous faites semblant de rire avec les autres, mais votre souffrance est là! Que faire de plus? Aller chercher dans le monde l’épouse idéale? Prendre cet homme marié qui vous a fait des avances? Non, refusez tout net! N’empêche que vous n’en pouvez plus d’être seul(e)!

J’ai constaté parfois, chez beaucoup plus de personnes dans ce cas que vous ne pourriez l’imaginer, une peur liée à l’idée de se tromper! "Est-ce le bon, comment vais-je le reconnaître, comment puis-je être sûr?" Ce sont des questions légitimes, mais qui ne doivent jamais bloquer les choses! Vous avez prié afin de connaître la volonté de Dieu, et vous voulez y entrer et y vivre pleinement, c’est bien! Mais, au fait, c’est quoi, dans ce domaine, "la volonté de Dieu"? Bibliquement parlant, c’est ceci : "Seulement, que ce soit dans le Seigneur" (1 Corinthiens 7.39) et rien d’autre! À partir de là, si Dieu n’est pas d’accord avec vous, il vous le fera clairement savoir! Cessez d’être effrayé par la perspective de la volonté divine, c’est anormal!

Pas question pour vous d’épouser n’importe qui, et à n’importe quelle condition, mais si vous avez de l’amour l’un pour l’autre, que la situation est claire, que rien ne s’oppose à un mariage, pourquoi voulez-vous encore attendre cinq ans de plus pour "être sûrs"? C’est inutile!

Et puis, à toutes celles et à ceux qui attendent fidèlement l’accomplissement du plan de Dieu pour leur vie, attendez, la bénédiction vient, et ne la stoppez pas par des raisonnements aussi étranges que ridicules du genre : "Moi, j’attends un brun aux yeux verts et rien d’autre" ou encore "Moi, je veux épouser une blonde d’un mètre quatre-vingt, et j’attendrai le temps qu’il faut! ", etc. Laissez Dieu vous surprendre ; lui en laisserez vous le droit? Il vous connaît, et sait qui il vous faut!

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, ma vie est devant toi, tu connais mes sentiments profonds ; regarde mon cœur honnête devant toi  j’aurais pu faire de si mauvais choix, succomber à tant de tentations, faire comme tout le monde, mais je veux faire ta volonté, je veux vivre dans ton plan et je ne veux pas en avoir peur. Conduis ma vie. Au nom de Jésus. Amen.

Samuel Foucart, jeudi 13 mars 2008
Source : Topchrétien
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 18:25
Seigneur Jésus,
Tu m’invites à Te faire confiance


Seigneur Jésus,
Tu m’attires et j’accours vers Toi.
Je viens à Toi, tel que je suis,
avec ce qui me peine et ce qui me réjouit,
avec ce qui me réconforte et ce qui me désespère,
avec mes ombres et mes lumières.

Je viens vers Toi, j’ai soif de Toi ;
mes vides et mes blessures crient vers Toi.
Tu m’invites à Te faire confiance.
Tu m’ouvres un « avenir » en Toi.

Ton Cœur est la Source de la vie,
la Source de l’Esprit.
Mets en moi la surabondance de Ta Miséricorde.
Libère-moi de mes peurs et de mes angoisses,
fais jaillir l’ESPRIT !

Je viens vers Toi avec mes frères qui peinent,
regarde tous ceux que j’aime ;
Toi, Tu les aimes bien plus et bien mieux que moi,
attire-les à Ton Cœur, attire-les avec moi.

Nous voici ensemble,
mets en nous la confiance,
donne-nous Ta Force et Ta Paix,
remplis-nous de patience et de joie.




Icône du Coeur du Christ, par M.-H. Lequé.
Reproduction disponible à la librairie
de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.
http://www.sacre-coeur-montmartre.com/fr/infos.html,
rubrique "librairie".

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  • : Célibataires chrétiens: en route vers le Mariage
  • : Ce blog apporte du sens sur la question du célibat des chrétiens/chrétiennes qui ont vocation à se marier religieusement et à fonder une famille chrétienne. Le blog répertorie les sites, les documents, propose la découverte de témoignages vécus sur le célibat chrétien non-consacré et apporte son grain de sel (de la Terre) sur cette question ô combien délicate. Frères et Soeurs, nous sommes plusieurs à vivre ce chemin de Vie qui nous fait franchir les difficultés pour mener au bonheur.
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