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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 07:00
Témoignage : Nous nous sommes pardonnés...
 
André : Rapidement après notre mariage, nous avons eu une vie de couple très difficile : chacun voulait changer l’autre, tout nous divisait, tout nous déchirait.

Cécile : Après douze années de conflits quotidiens, nous nous sommes séparés. Nous allions divorcer. J’étais au fond du trou. Je ne sais pas pourquoi, j’allais pleurer dans les églises. Je retournais aussi de temps en temps le dimanche à la messe et c’est ainsi que j’ai rencontré un groupe de jeunes. Leurs visages rayonnaient : visiblement, ils vivaient ce qu’ils disaient. Ils m’ont invitée à participer à leur groupe de prière. Très vite j’ai été fidèle à la réunion du groupe une fois par semaine, et au bout de quelques temps, j’ai fait une rencontre personnelle avec le Christ, vivant, m’aimant comme j’étais. Cette rencontre a changé ma vie !

André : J’ai remarqué ce changement quand je venais chercher les enfants. Cécile était plus souriante, plus agréable, et surtout, elle m’accueillait comme j’étais. Ce changement m’a profondément étonné. J’ai repris confiance. Le dialogue a recommencé entre nous et nous avons repris la vie commune avec les enfants.

Cécile : Cela n’a pas été facile. Dans mon groupe, on m’avait conseillé de cesser de vouloir changer André et de chercher plutôt ce qui devait être changé en moi. Ce que j’ai essayé de faire de mon mieux.

André : Un jour, Cécile m’a proposé un cycle de trois week-ends pour couples. J’ai fini par accepter, me disant que cela ne pouvait que nous faire du bien. J’avais en effet toujours en moi ce désir de réussir notre couple et notre famille.

Cécile : André, qui se disait athée, y est allé avec sa raquette de tennis. Il pensait : « Si je m’ennuie, je pourrai toujours aller faire une partie de tennis ! »

André : Ces week-ends n’ont pas été faciles pour nous. Nous étions tellement loin de tout ce qui était dit ! À la fin du cycle pourtant, certaines petites choses allaient mieux entre nous…

Cécile : Peu de temps après, nous avons été invités à une session d’été à Paray-le-Monial.

André : J’ai fini par accepter l’invitation, voyant les progrès dans notre vie de couple, même s’il y avait encore des difficultés entre nous. Arrivé à Paray, j’ai résisté à une forte tentation de repartir. Mais de formation scientifique, j’ai opté pour l’expérience. Dans cette perspective, j’ai suivi tout le programme. Je suis même allé rencontrer un prêtre pour me confesser. Cette démarche faite avec toute ma bonne volonté, n’était pas évidente. Je ne m’étais pas confessé depuis vingt ans et il me semblait ne plus avoir la foi. Le lendemain j’ai communié et mon cœur a commencé à changer. Le soir, dans le silence de l’adoration, j’ai prié pour la première fois de ma vie : « Seigneur, change mon cœur de pierre en cœur de chair. » J’avais jusqu’alors suivi la session tout seul. Je n’aurais pas supporté que Cécile soit à mes côtés. Or à la dernière messe, nous nous sommes retrouvés au milieu de 5 000 personnes ! Au moment de la communion, j’ai fondu en larmes : Jésus était là, présent et plein d’amour. Rencontre extraordinaire, bouleversante et qui continue de transformer ma vie. Nous avions désormais un point commun Cécile et moi : Dieu était présent dans notre vie. Bien sûr, tous nos problèmes n’ont pas été résolus du jour au lendemain. Mais au fil des semaines, des mois et des années, Dieu a guéri les multiples blessures que nous nous étions faites l’un à l’autre.

Cécile : Nous avons découvert la puissance de notre sacrement de mariage et la fidélité de Dieu. Depuis, petit à petit, nous allons de guérison en guérison. Nous restons toujours aussi différents l’un de l’autre, mais ces différences qui nous avaient conduits à l’échec, deviennent maintenant une richesse. Nous découvrons que nous sommes complémentaires. Quand il nous arrive de nous opposer, je prie : « Seigneur, tu t’es engagé avec nous par notre sacrement de mariage, viens nous aider à y voir plus clair, à trouver la bonne solution, la bonne attitude…» Pour tout ce qui fait notre vie quotidienne, nous avons appris à puiser dans notre sacrement de mariage. Ainsi pour le pardon par exemple. Nous ne nous étions jamais demandé pardon. Nous ne savions même pas qu’on pouvait le faire ! Quand nous n’y parvenons pas, nous allons en puiser la force dans le sacrement de la réconciliation.

André : Dieu veut notre bonheur à tous deux. Il est Amour. Depuis le jour de notre mariage, il ne nous a jamais abandonnés. Aujourd’hui, nous voulons accueillir toujours plus sa paix et sa joie.


Source : "Vivre heureux en couple", Revue "Il est vivant!", n°194, mai 2003, communauté de l'Emmanuel.


Dossier "Vivre heureux en couple"
(paru dans la revue "Il est vivant!", communauté de l'Emmanuel) :

Cohabiter ou se marier? (1)
Cohabiter ou se marier? (2)
Cohabiter ou se marier? (3)
Témoignage : Une aventure à deux (4)
Témoignage : Le mariage m’a appris la liberté (5)
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 07:00
L'Eglise et les divorcés, des pistes pour avancer

Depuis plus de quinze ans, le Père Guy de Lachaux, du diocèse d'Évry, s'engage pour améliorer l'accueil des personnes divorcées dans l'Église catholique. Son dernier livre en témoigne.

C’est un appel que le P. Guy de Lachaux lance à son Église. Appel que ce prêtre du diocèse d’Évry a mûri depuis plus de quinze ans en accompagnant des personnes séparées, divorcées, et divorcées remariées. Dans son dernier ouvrage, "Accueillir les divorcés. L’Évangile nous presse" (Éditions de l’Atelier), il invite les communautés chrétiennes à se laisser toucher par la souffrance de ceux qui traversent l’échec de leur couple.

«Le divorce pose des questions bien réelles, face auxquelles il est difficile d’accepter que les réponses actuelles soient vraiment conformes à la volonté du Christ, plaide-t-il. C’est pourquoi il faut être réaliste : les divorcés lancent un défi à l’Église.»

Ce prêtre l’avoue avec simplicité, il a appris la souffrance humaine auprès des divorcés. «J’ai honte aujourd’hui de le dire, je ne pensais pas que le divorce pouvait engendrer une telle douleur, reconnaît-il. Je crois même avoir rarement vu des gens autant souffrir.» Sans jeter la pierre à son Église, «qui a beaucoup progressé dans la prise en compte de cette question depuis une quinzaine d’années», il pointe la nécessité, l’urgence d’une mobilisation.

Dans l’Église, nous parlons beaucoup d’accueil et nous avons raison, souligne-t-il. Mais combien de fois ai-je reçu des personnes qui disaient avoir eu l’impression de se faire éconduire. Méconnaissance de leur situation, gêne, discours ambigu et variable selon les diocèses et les paroisses compliquent la chose… Partageant son expérience, le P. de Lachaux propose ici un parcours sous forme de fiches pratiques pour un accueil adapté. Chacune marque une étape dans un chemin de reconstruction : Exprimer sa souffrance et l’apprivoiser, Changer son regard, Se sentir coupable, Lâcher prise, Se découvrir autre, Pardonner, se pardonner…

"Voyage avec la douleur des gens"

Yves Lecorre, diacre chargé de l’accompagnement des personnes divorcées dans le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine), rend hommage à ce travail patient. «Guy de Lachaux est un témoin privilégié de ce que vivent les divorcés, par le nombre de rencontres et la finesse d’analyse qu’il a de ce vécu, témoigne-t-il. En ce sens, il est différent de tous ceux qui, dans l’Église, n’ont pas encore fait ce voyage avec la douleur des gens.»

Médiateur familial de profession, ce diacre déplore que beaucoup de catholiques restent prisonniers de certaines images au sujet du divorce : «Certains ont le fantasme que le divorce est une gâterie que l’on s’offre quand on a envie de changer de partenaire. Ce que j’entends au contraire, dans mes consultations, c’est l’incroyable processus de remise en cause et de destruction que le divorce peut engendrer et la menace de destruction qu’il fait peser sur les personnes.»

Cette souffrance, Denis, 50 ans, l’a traversée. Après dix-huit ans de mariage, sa femme a demandé le divorce en 2002. Le couple s’est séparé l’année suivante. Il a alors entamé une lente reconstruction, avec l’aide d’un groupe relais Chrétiens divorcés et Cana-Espérance. Au long de ce parcours, il a rencontré Catherine, elle aussi divorcée, qui est devenue sa compagne.

«Le ciel m’est tombé sur la tête quand j’ai appris que je ne pourrais plus, selon les règles de l’Église, approcher des sacrements parce je vivais une nouvelle union, raconte-t-il. Pourtant j’ai beaucoup cheminé depuis mon divorce, je suis beaucoup plus croyant et pratiquant…» Cinq ans après son divorce, Denis cherche encore sa juste place dans la communauté chrétienne : «La miséricorde, je la trouve auprès de Dieu. Mais auprès de l’Église ce n’est pas toujours facile…»

Un cheminement vers la réintégration sacramentelle ?

L’incompréhension, parfois la révolte, devant les règles canoniques, Guy de Lachaux les a entendues. Dans son livre, il propose d’ouvrir la possibilité d’une réintégration sacramentelle des divorcés remariés. Pas de n’importe quelle manière, mais après un cheminement humain et spirituel au bout duquel ce prêtre pense que l’on pourrait prendre «acte qu’une nouvelle union ne peut pas incarner à vie une infidélité au sacrement de mariage et donc couper de tout acte sacramentel».

Dans le sillage de Mgr Armand Le Bourgeois et de Mgr Jean-Charles Thomas – qui a préfacé son ouvrage –, le P. de Lachaux plaide pour que la pratique de l’orthodoxie, qui n’a jamais été condamnée du côté catholique, soit examinée. Celle-ci prévoit, sous certaines conditions, la possibilité de bénir une deuxième voire une troisième union.

Christine et Guy Point, membres de la communauté Mission de France et animateurs de son atelier de réflexion sur les divorcés, réagissent positivement à ces propositions. Pour Guy, la situation actuelle, où l’on renvoie la personne divorcée et remariée à sa conscience éclairée pour décider si elle peut ou non approcher des sacrements, n’est «pas suffisante pour lever le poids de la culpabilisation». Christine ajoute : «Ce que nous voudrions, c’est que soit officialisé ce qui se fait aujourd’hui sous le manteau dans l’accueil des divorcés remariés.»

Sortir de la logique du tout ou rien

Pour Yves Lecorre, l’Église en viendra à de telles solutions, avec le temps. Mais la question demeure complexe : «Les évêques sont devant un paysage de plus en plus contrasté, en tension entre d’un côté ceux qui ne veulent rien bouger et de l’autre ceux qui célèbrent des quasi-remariages. J’admire le courage de Guy de Lachaux et sa lucidité. Il prend le risque d’aller de l’avant. Mais comment aider les évêques à faire l’unité et à exercer leur rôle de miséricorde, je ne vois pas très bien…»

Sortir de la logique du tout ou rien semble être le désir de nombreux chrétiens. Pour Yves Lecorre, la demande des divorcés remariés a d’ailleurs, elle aussi, évolué avec le temps. « ll y a une dizaine d’années, ils demandaient à l’Église de déclarer que leur premier mariage ne valait rien et que seul le second était le vrai. Aujourd’hui, ils lui disent : “J’ai été marié, c’est un échec douloureux, mais ne me fermez pas la porte à une présence dans le peuple chrétien par des règles que je ne comprends pas.”»

Ces propositions conduiront-elles à des débats, des échanges, voire à des changements ? Le P. Guy de Lachaux se veut confiant, optimiste même : «Les communautés chrétiennes sont beaucoup plus sensibilisées à ce sujet aujourd’hui, mais l’augmentation du nombre des divorcés rend pressante l’urgence de l’accueil.»

Et de rappeler que tous les synodes diocésains ont évoqué la question des divorcés et demandé que la position catholique soit revisitée. «Les choses bougent et dans le bon sens, conclut-il. Derrière la rigidité de façade de la hiérarchie, je sens chez les évêques une réflexion, un désir de trouver des solutions.»

Elodie MAUROT
La Croix, 12 avril 2008.

Sources : La Croix (France) et Spiritualité2000 (Canada)
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 06:50

Comme la plupart des évènements signalés ici, nous ne sommes pas les organisateurs mais répercutons l'information. Le texte des organisateurs insiste hélas sur la "souffrance" mais c'est pour aller au-delà. Vous pouvez y aller aussi si vous ne souffrez pas trop de votre célibat mais voulez le vivre de façon constructive. (Au passage, "trouver l'âme soeur" est une expression toute faite qui peut induire en erreur: cherchez donc le Royaume et une personne qui vous convienne sans forcément répondre à une liste de critères)


"
Je n'ai pas choisi mon célibat... Je veux en sortir... ou le rendre fécond... autrement !
Week-end de réflexion et de partage (pour les 35-45 ans).
Du samedi 30 mai (9h) au dimanche 31 mai 2009 (17h).
Animé par Hervé LE HOUEROU, sj (jésuite).

Célibataire ! A l'heure actuelle c'est ma réalité même si je la refuse de tout mon être.
C'est une réalité humaine difficile à vivre à plusieurs titres :
A cause du temps qui passe...
Et, avec lui, la frustration liée au temps perdu.
Pourquoi, à cette étape de ma vie, n'ai-je pas encore trouvé l'âme soeur ou le lieu d'engagement qui me permettrait d'atteindre l'épanouissement tant attendu ?

Au cours du week-end, nous tenterons d'éclairer ensemble, grâce à des repères humains, psychologiques et spirituels, les questions que nous nous posons :
- Comment m'en sortir ?
- Ma vie a-t-elle un sens ?
- Quelle fécondité puis-je espérer ?
- Peut-on être à la fois célibataire et épanoui(e) ?
- Où est mon bonheur ?
- Dieu m'a-t-il oublié ? Où m'attend-il ? Est-ce que je peux encore compter sur Lui ?

Nous chercherons aussi à désamorcer les processus d'amplification qui transforment les difficultés en obstacles apparemment infranchissables.
"

Détails, inscription... voir:

http://www.chatelard-sj.org/index.php?option=com_content&view=article&id=27:celibataires&catid=22:week-ends-qquestions-de-vieq&Itemid=21

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 07:00
Témoignage : Le mariage m’a appris la liberté !
 
François et Isabelle ont à peine un an de mariage. Ils se sont rencontrés et déclaré leur amour à 18 ans. Avant de franchir le cap de l’engagement, François a dû apprendre le vrai sens du mot liberté…

François : Pendant nos fiançailles (longues), je me suis posé beaucoup de questions : j’avais un mal fou à m’engager et à me dire : « Tu aimes Isabelle, tu t’es fiancé avec elle, maintenant, il faudrait passer à l’étape suivante. » Je n’arrivais pas à poser ce choix. Car pour moi, être libre, c’était pouvoir dire oui ou non à quelque chose à tout instant ; pouvoir choisir à tout moment toutes les portes de sortie ; pouvoir me réserver toutes les possibilités. Je tournais donc en rond. Et pendant un long moment, nos relations se sont vraiment détériorées. Il y avait un décalage entre nous : Isabelle avait franchi le cap de la décision et pas moi. J’étais dans la situation de l’âne de Buridan. Voilà l’histoire : « Au soir d’une longue journée de marche, un maître propose à son âne un seau d’avoine et un seau d’eau et les dispose à égale distance de l’âne. Ce dernier qui a aussi soif que faim ne sait pas lequel choisir : seau d’eau ? Seau d’avoine ? Il hésite tant et tant qu’il finit par en mourir… » Cette histoire que j’ai entendue racontée au cours d’une conférence sur la liberté m’a beaucoup éclairé. J’ai compris que j’étais moi aussi dans une situation de non choix et que je commençais à en mourir intérieurement… La première année… Une conférence m’a révélé le vrai sens du mot liberté. Être libre, c’est choisir une voie, m’y engager et y être fidèle : ainsi, on peut parvenir au bonheur. J’ai donc enfin pu faire le pas : choisir le mariage. Et ce choix m’a complètement libéré de mes peurs. Toutes mes questions ont volé en éclats. J’ai pu dire à Isabelle : « Si tu es d’accord, on se marie cet été . » (C’était six mois avant !).

Isabelle : Pour moi, les choses ont été beaucoup plus simples. Je savais que c’était dans le mariage que je serais heureuse. De plus, j’aimais François. Je n’avais donc pas à me poser des questions métaphysiques ! L’année qui s’est écoulée depuis notre mariage ne nous a pas révélé de décalage important entre notre projet initial et ce que nous vivons au quotidien. Du fait de nos fiançailles longues, et des difficultés que nous avons traversées ensemble, nous avons appris à bien nous connaître. La vie jaillissait sous nos yeux…

François : Nous savions l’un et l’autre en nous mariant que notre conjoint n’était pas un être parfait ! Mais nous sommes très heureux aujourd’hui d’avoir fait ce choix. Mon bonheur, dans la vie de tous les jours, c’est de rentrer le soir à la maison et de savoir que je vais retrouver Isabelle et notre tout petit garçon. Mon bonheur, c’est aussi d’entreprendre des choses pour ma famille (bricolage et autres).

Isabelle : Ce bonheur au quotidien en famille est premier. Il nous permet ensuite de nous donner ensemble à l’extérieur dans divers engagements.

François : Notre bonheur de couple au quotidien, c’est aussi le fait de se pardonner. Quand on se pardonne, c’est qu’on s’est blessé. Quand on se pardonne, on se réconcilie, c’est la joie de retrouver l’autre tel qu’il est, y compris dans sa pauvreté, et ça, c’est une joie ! Lorsque nous nous sommes connus, nous avions pris trois engagements : communiquer ; vivre la chasteté ; et nous pardonner. Sur ce dernier engagement, nous nous étions précisé : «Quand on se pardonne, on se dit simplement : “Je te demande pardon pour telle chose” . L’autre répond: “Je te pardonne”, sans ajouter : “Oh ! ce n’est pas grave, je t’avais déjà pardonné, etc. » Il est essentiel, dans le pardon, d’accueillir la démarche de l’autre. Ainsi, on peut goûter ensemble la joie de s’être pardonnés.

Isabelle : Une autre joie de couple au quotidien : se dire oui l’un à l’autre concrètement chaque matin. Ce petit acte tout simple permet de se tourner vers l’autre, de le mettre au centre de notre journée.

François : Parfois, on réveille l’autre en lui disant « oui » ! Et si l’autre nous dit oui, dès le premier instant de la journée, comment se lever de mauvaise humeur ? Je découvre peu à peu à quelle liberté extraordinaire introduit le fait de s’engager pour la vie envers quelqu’un et de ne pas avoir à se poser chaque matin la question : est-ce que oui ou non je reste avec Isabelle ?

Isabelle : Il faut être extrêmement libre pour dire à quelqu’un : je te donne ma vie pour toujours !

François : Donner sa vie à l’autre, c’est l’acte suprême de la liberté ! Comment ne pas évoquer encore nos deux plus grandes joies de l’année écoulée ? Apprendre qu’Isabelle était enceinte, puis, huit mois après, la naissance de notre enfant : la vie jaillissait sous nos yeux… 


Source : "Vivre heureux en couple", Revue "Il est vivant!", n°194, mai 2003, communauté de l'Emmanuel.

Dossier "Vivre heureux en couple"
(paru dans la revue "Il est vivant!", communauté de l'Emmanuel) :

Cohabiter ou se marier? (1)
Cohabiter ou se marier? (2)
Cohabiter ou se marier? (3)
Témoignage : Une aventure à deux (4)
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 07:00
Témoignage : Une aventure à deux
 
Philippe : La vie à deux est un long chemin auquel on n'est pas préparé. En regardant toutes ces années vécues ensemble, nous prenons conscience que nous avons franchi plusieurs étapes successives. La première est celle de l’apprivoisement. On se rencontre, on apprend à se connaître. Petit à petit, il faut s’adapter à quelqu’un qui a une autre façon de vivre, un autre caractère, une autre manière de penser. Il faut renoncer à certains domaines réservés tout en gardant sa propre identité.

Élisabeth : Et cette étape d’apprivoisement traverse toute la vie ! Car personne n’est figé. Dans un couple, on a sans cesse à regarder l’autre, à être attentif à son évolution. Une des premières exigences de l’amour, c’est en effet de ne pas chercher à changer l’autre à tout prix mais de le respecter tel qu’il est et de respecter aussi son évolution, même si elle est différente de ce qu’on souhaitait ou imaginait…

Philippe : La deuxième étape, c’est l’arrivée des enfants. Chez nous, ils sont venus assez rapidement, ce qui ne nous a pas laissé le temps de nous replier sur notre amour ! Les enfants poussent à sortir de soi et à être disponible à toute heure du jour et de la nuit. Cette étape n’est pas évidente ! Il y a des moments où on en a assez, où on aimerait bien être tranquille. Cette disponibilité nous oblige (surtout, nous, les hommes) à s’ouvrir aux autres, à être à l’écoute, à donner de son temps, de sa réflexion. La vie de famille a été pour moi une vraie richesse. Petit à petit, elle m’a fortifié et m’a fait grandir dans l’amour.L’étape suivante, c’est l’adolescence. C’est un temps de conflit avec certains des enfants. Cette phase oblige à se remettre en question. Pour l’éducation, on se forme sur le tas, souvent après avoir essuyé un échec…

Élisabeth : La famille est une véritable école de vie ! À chaque étape, on est invité à réfléchir sur notre comportement et à penser à l’autre, à rechercher ce qui est bon pour lui. Ensuite, survient le départ des enfants. La femme, comblée par la maternité, peut, dans les premières années du mariage, se laisser absorber par les enfants. Elle risque d’oublier de construire sa vie de couple. Or, on ne forme pas son couple le jour où on se retrouve à deux ! Ce nouveau virage se prépare peu à peu, année après année.

Philippe : Maintenant, nous passons un autre cap, celui de grand-parents ! Nous avons auprès de nos petits-enfants et de nos enfants un rôle de conseil. Nous sommes là pour accueillir et écouter. J’ai un contact extraordinaire avec certains de mes petits-enfants. Je découvre que je n’ai pas toujours été un très bon père ! Avec le temps, on acquiert de la patience, une certaine distance par rapport aux événements… Ce nouveau rôle d’éducateurs nous donne une grande joie pour aborder la vieillesse.

Élisabeth : En conclusion, j’ai envie de dire que le couple est un mystère qu’on n’a jamais fini d’approfondir. La vie à deux, c’est fragile.Il faut en prendre soin et être conscient de la beauté et de la grandeur de l’amour. Prendre le temps de l’entretenir comme un jardin. Il n’est pas acquis le jour du mariage. Jusqu’à la fin, on approfondit ce mystère, et c’est passionnant !

Élisabeth et Philippe sont mariés depuis 37 ans.


Source : "Vivre heureux en couple", Revue "Il est vivant!", n°194, mai 2003, communauté de l'Emmanuel.

Dossier "Vivre heureux en couple"
(paru dans la revue "Il est vivant!", communauté de l'Emmanuel) :

Cohabiter ou se marier? (1)
Cohabiter ou se marier? (2)
Cohabiter ou se marier? (3)
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 07:00
Cohabiter ou se marier ? (partie 3)
par Myriam Terlinden


Question : Avons-nous confiance l’un dans l’autre ?
On croit souvent que « l’expérience forme la jeunesse » et que les expériences amoureuses précoces vont aider les jeunes à mieux choisir leur conjoint. Et pourtant, c’est l’inverse qui se produit. Pour quelle raison ? Parce que les échecs amoureux successifs tuent la confiance.

Réponse : Petite histoire « classique » de notre époque
Julie aime Jules. Trop jeunes pour se marier, ils vivent ensemble. « On verra plus tard. » Le temps passe, et voilà que Jules se rend compte que Julie n’est pas la femme de sa vie : il a rencontré Martine, une femme extraordinaire… Il quitte Julie. N’avaient-ils pas décidé qu’ils « gardaient leur liberté » ? Pourtant, Julie souffre toujours : même si la relation lui pesait, à elle aussi, ça fait toujours mal d’être "plaquée" : « Il m’aimait, il ne m’aime plus. Pourquoi ? Suis-je encore aimable ? » Questions douloureuses… Jules, lui, se culpabilise : il lui avait dit qu’il l’aimait, et il était sincère en le disant. Maintenant, il la fait souffrir… Est-il un monstre ? Il doute aussi : Est-il capable d’aimer vraiment ? L’amour existe-t-il vraiment ou est-ce une illusion ? La vie continue. Jules a de nombreux amis. Martine regarde les autres femmes d’un œil soupçonneux : elle-même n’a-t-elle pas rencontré Jules alors qu’il était en couple avec Julie ? Qui peut dire qu’il ne va pas se lasser d’elle et tomber amoureux d’une de ses nombreuses "amies" ? De son côté, Jules n’aime pas quand les hommes approchent trop de Martine. Comment savoir qu’elle ne va pas partir avec l’un deux, puisque lui-même n’a pas hésité à laisser tomber Julie ?
Julie, elle, se méfie. L’amour, ça fait mal, quand ça finit. Alors, autant vivre sans trop s’investir… Ce récit, une caricature ? Sans doute… mais tant de jeunes s’y retrouvent, ayant perdu confiance en l’amour parce que trop "blessés" par les échecs successifs… Et n’osent plus s’engager car ils n’y croient plus !

Réponse : L’amour a besoin de la confiance
La confiance est presque la raison d’être de tout ce qui précède : n’est-ce pas folie que de tenter l’aventure alors qu’il restera toujours une part d’imprévu et de mystère dans la personnalité de son conjoint ? N’est-ce pas folie que d’investir dans la durée quand nul ne peut prévoir ce que réserve l’avenir ? Folie, oui. Mais ici intervient la confiance : les relations humaines ne sont pas seulement affaire de connaissance ou de raison, mais aussi acte de foi. On rencontre de plus en plus de jeunes et moins jeunes, profondément marqués par un échec amoureux (notre société est à l’heure du papillonnage amoureux) qui n’osent plus y croire et n’osent plus investir dans une histoire d’amour. La confiance, ingrédient essentiel de l’amour est tellement fragile !


Question : Avons-nous opté pour un amour qui dure ?

La tromperie est l’une des plus grandes blessures de l’amour. L’amour est exclusif, la passion non ! Voilà l’une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons fonder notre avenir sur la passion ou le sentiment amoureux. Qui dit qu’en voyant une jeune fille, plus jeune, plus fraîche, je ne vais pas tomber amoureux et choisir la passion naissante ? En ai-je le droit ? N’est-ce pas trahir les paroles que j’ai prononcées un jour : je t’aimerai toujours ? Or, la cohabitation laisse cette possibilité ouverte de flirter avec une autre fille, ou un autre garçon. Beaucoup témoignent de la peur de perdre l’autre. On sait bien qu’il est nécessaire de prendre une décision claire et ferme pour ne pas tromper l’autre, décision prise par amour de l’autre.

Réponses : L’amour entre un homme et une femme est exclusif

Dans tous les sondages, on retrouve l’idée que la fidélité aide le couple à vivre heureux. Elle est nécessaire, car elle affirme à chaque conjoint qu’il est unique, irremplaçable. Bien sûr, elle n’est valorisante que si elle est librement choisie : si un mari ne trompe pas sa femme simplement parce qu’il n’en a pas eu l’occasion, ce n’est pas forcément une preuve d’amour ! Mais s’il choisit de refuser les occasions qui vont éventuellement se présenter, la fidélité devient une manière de lui redire qu’elle est et reste "l’unique".La fidélité, ce n’est pas seulement la fidélité "physique". C’est avant tout rester solidaire de l’autre, s’entraider à progresser ensemble, réaliser le projet commun initial (qui peut évoluer et s’adapter). C’est en fait protéger la relation privilégiée avec celui ou celle dont on veut partager le destin. 


Source : "Vivre heureux en couple", Revue "Il est vivant!", n°194, mai 2003, communauté de l'Emmanuel.

Dossier "Vivre heureux en couple"
(paru dans la revue "Il est vivant!", communauté de l'Emmanuel) :

Cohabiter ou se marier? (1)
Cohabiter ou se marier? (2)
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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 07:00
Les informations sont réduites à leur plus simple expression. Si vous en savez plus, nous vous remercions de l'indiquer en commentaire à cet article.

Soirées parents seuls.
Vous êtes veuf(ve), divorcé(e), maman célibataire et souhaitez rencontrer d’autres parents seuls pour une soirée : accueil, louange, partage, enseignement, dîner composé par chacun d’entre nous.

Date : samedi 23 mai 2009, après la messe de 18h00
Lieu : Salles paroissiales de ND de Bon Secours à Bois-Colombes

Source : http://www.librairie-emmanuel.fr/ rubrique Agenda
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 18:00
Soirée cocktail pour célibataires chrétiens (25/50 ans) proposé sur Topchrétien
Date : vendredi 24 Avril 2009, à 20h00
Lieu : Eglise Saint Mickael, 5 rue d’Aguesseau 75008 Paris, métro : Madeleine ou Champs-Elysées.
Conditions : chaque participant devra payer 5 € et amener également une boisson sucrée d’un litre (n’importe laquelle). Pour venir à la soirée l’inscription à l’adresse mail suivante est obligatoire : talk-live.chretien [arobase] live.fr. Il est demandé à chaque personne inscrite de prévenir l'organisation en cas de désistement (L’achat des boissons et des apéritifs étant calculées par rapport au nombre de personnes inscrites).
Date limite : Les inscription seront closes le mercredi 22 avril 2009.

Source : Topchrétien.com

N.B. du blog : En effet, pensez à prévenir si vous ne venez pas. Cela met parfois dans l'embarras (financier) les organisateurs de tels événements, avec quelquefois l'idée de ne plus rien organiser quand le coût des absents devient prohibitif. Dire "non, je ne viens pas" dans les temps, c'est aussi une réponse utile et un geste de politesse très apprécié.
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 07:00
"Laban dit : Ce n’est point la coutume dans ce lieu de donner la cadette avant l’aînée"
Genèse 29.26
 
Bientôt trente ans et pas encore marié(e) !
 
Que de souffrances cachées dans ce titre! Pour y remédier, on a inventé, dans les églises, des séminaires pour célibataires. Bon, et alors? Pourquoi pas des clubs de rencontres! Enfin, ce n’est sans doute pas aussi mauvais que cela. Mais on sent bien que la solution ne passe pas forcément par là !

Vous êtes jeune, belle ou beau, intelligent(e) vous avez le désir de trouver l’âme sœur ; vous avez prié sérieusement pour cela, depuis des années, et rien n’arrive! Fatalement, vous vous posez des milliers de questions. Et puis, chacune de vos copines qui se marie, qui trouve son prince charmant, et qui un an plus tard met un petit au monde, vous pousse un peu plus dans l’inquiétude! "Et moi alors" ? Seriez-vous différent(e) à ce point? Auriez-vous un défaut que personne n’aurait voulu vous signaler? Feriez-vous peur?

À chaque nouvelle année, les mêmes vœux vous reviennent, avec toujours les mêmes sous-entendus, les mêmes petits sourires complices ; vous faites semblant de rire avec les autres, mais votre souffrance est là! Que faire de plus? Aller chercher dans le monde l’épouse idéale? Prendre cet homme marié qui vous a fait des avances? Non, refusez tout net! N’empêche que vous n’en pouvez plus d’être seul(e)!

J’ai constaté parfois, chez beaucoup plus de personnes dans ce cas que vous ne pourriez l’imaginer, une peur liée à l’idée de se tromper! "Est-ce le bon, comment vais-je le reconnaître, comment puis-je être sûr?" Ce sont des questions légitimes, mais qui ne doivent jamais bloquer les choses! Vous avez prié afin de connaître la volonté de Dieu, et vous voulez y entrer et y vivre pleinement, c’est bien! Mais, au fait, c’est quoi, dans ce domaine, "la volonté de Dieu"? Bibliquement parlant, c’est ceci : "Seulement, que ce soit dans le Seigneur" (1 Corinthiens 7.39) et rien d’autre! À partir de là, si Dieu n’est pas d’accord avec vous, il vous le fera clairement savoir! Cessez d’être effrayé par la perspective de la volonté divine, c’est anormal!

Pas question pour vous d’épouser n’importe qui, et à n’importe quelle condition, mais si vous avez de l’amour l’un pour l’autre, que la situation est claire, que rien ne s’oppose à un mariage, pourquoi voulez-vous encore attendre cinq ans de plus pour "être sûrs"? C’est inutile!

Et puis, à toutes celles et à ceux qui attendent fidèlement l’accomplissement du plan de Dieu pour leur vie, attendez, la bénédiction vient, et ne la stoppez pas par des raisonnements aussi étranges que ridicules du genre : "Moi, j’attends un brun aux yeux verts et rien d’autre" ou encore "Moi, je veux épouser une blonde d’un mètre quatre-vingt, et j’attendrai le temps qu’il faut! ", etc. Laissez Dieu vous surprendre ; lui en laisserez vous le droit? Il vous connaît, et sait qui il vous faut!

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, ma vie est devant toi, tu connais mes sentiments profonds ; regarde mon cœur honnête devant toi  j’aurais pu faire de si mauvais choix, succomber à tant de tentations, faire comme tout le monde, mais je veux faire ta volonté, je veux vivre dans ton plan et je ne veux pas en avoir peur. Conduis ma vie. Au nom de Jésus. Amen.

Samuel Foucart, jeudi 13 mars 2008
Source : Topchrétien
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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 07:00
Cohabiter ou se marier ? (partie 2)
par Myriam Terlinden


Question : Sommes-nous prêts à nous engager totalement l’un vis-à-vis de l’autre ?
Quand on vit en couple, un jour ou l’autre, on rencontre la "différence" : l’autre est différent de ce que j’avais imaginé, rêvé… Ce peut être une bonne surprise, mais aussi une difficulté ! À ce moment-là, il faut décider de passer outre. Mais voilà : la plupart du temps, les cohabitants se réservent (plus ou moins consciemment) une porte de sortie : on reste ensemble tant que le couple est satisfaisant ; on se quitte si ça devient trop difficile. Ils risquent de se sentir inhibés chaque fois que, pour une raison ou une autre, ils ont envie de se mettre en colère, parce qu’à chaque dispute, la relation tout entière peut voler en éclats.

Réponse : L’aimer… c’est lui donner notre vie
L’amour a besoin de la force de l’engagement, qui est volonté explicite et formelle de passer au-dessus des obstacles que tout couple rencontre tôt ou tard sur son parcours. Il y a des gens qui s’engagent sans se marier. Il y a des gens qui se marient sans s’engager. Cependant, dans nos sociétés, on constate, statistiquement, que c’est le mariage qui est la concrétisation de l’engagement : il est bien plus solide que la cohabitation. Pourquoi ? Parce qu’il permet aux couples de résoudre leurs difficultés en ayant l’assurance que l’affrontement et les conflits ne remettent pas en cause leur projet initial ni leur amour. Au contraire, beaucoup de cohabitants reconnaissent qu’ils laissent les problèmes aller beaucoup trop loin : en effet, en cas de conflit grave, qui dit que le couple résistera à la tempête, puisqu’ils ne sont pas engagés mutuellement pour toujours ?


Question : Pouvons-nous nous parler sans avoir peur de voir l’autre partir ?
L’amour ne peut s’approfondir que par le dialogue qui nécessitera parfois de sérieuses remises en question des amoureux. Est-il possible, s’il remet en question, en même temps, la survie du couple ? Peut-être, pour celui qui a déjà "l’idée" de partir. Impossible pour celui qui redoute la rupture. Celui qui aime le plus, celui qui souhaite la durée, est inhibé. Il "s’écrase" de peur de décevoir l’autre. Et le fossé d’incompréhension entre les deux partenaires grandit lentement mais sûrement.
C’est spécialement vrai en matière de sexualité : de nombreux films, de nombreux articles de revues "grand public" laissent croire que le couple vit à partir de la sexualité. Si ça va physiquement, tout va. Et cette entente physique devrait être "automatique", sinon c’est que le couple n’est pas fait pour s’entendre. Or, cette idéologie nie un point essentiel de la psychologie humaine : si la satisfaction sexuelle est presque innée chez l’homme, elle est le résultat d’un apprentissage chez la femme, et, de plus, est fortement conditionnée par le climat d’amour réel dans lequel se déroule la relation physique. L’entente physique des couples se construit par un dialogue vrai. Or, comme beaucoup ne le savent pas, ils se taisent sur cette question, de peur de paraître "coincés" ou ringards. Et ils n’évoluent pas…

Réponse : Pour s’aimer, il est nécessaire de pouvoir parler librement
Or, la communication est essentielle, indispensable : elle permet de se réajuster en permanence, de faire le point, de désamorcer les conflits. Mais elle n’est pas toujours facile : de nombreux couples souffrent d’une incapacité à exprimer "avec des mots", ce qu’ils ressentent. Une des difficultés de la communication réside dans le fait que les hommes et les femmes ne communiquent pas de la même façon : la femme parle plus, elle aime exprimer ses sentiments et ce qu’elle vit intérieurement. L’homme est plus secret. Il peut parler sans difficulté de son travail, de ses hobbies, de politique. Mais il parlera peu de ce qu’il "est". Or, c’est justement ce qui intéresse sa femme ! L’homme doit donc apprendre à communiquer sa vie intérieure, la femme doit apprendre à percevoir l’amour de son conjoint dans ses gestes et ses actes. Et les deux doivent apprendre à parler en vérité, en regardant la réalité bien en face, pour permettre de résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent. Et apprendre à exprimer leur bonheur, aussi ! Quelle joie en effet d’entendre l’autre dire qu’il est heureux grâce à son conjoint...


Source : "Vivre heureux en couple", Revue "Il est vivant!", n°194, mai 2003, communauté de l'Emmanuel.

Dossier "Vivre heureux en couple"
(paru dans la revue "Il est vivant!", communauté de l'Emmanuel) :

Cohabiter ou se marier? (1)
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  • : Célibataires chrétiens: en route vers le Mariage
  • : Ce blog apporte du sens sur la question du célibat des chrétiens/chrétiennes qui ont vocation à se marier religieusement et à fonder une famille chrétienne. Le blog répertorie les sites, les documents, propose la découverte de témoignages vécus sur le célibat chrétien non-consacré et apporte son grain de sel (de la Terre) sur cette question ô combien délicate. Frères et Soeurs, nous sommes plusieurs à vivre ce chemin de Vie qui nous fait franchir les difficultés pour mener au bonheur.
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