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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 07:00
Trouvé par hasard, l'expérience qui est décrite conclut à ce petit conseil qui en vaut bien d'autres... Tenez un jounal. Parfois, écrire rompt une matrice dans laquelle nous nous enfermons en n'y prêtant pas attention. Les deux auteurs de l'ouvrage cité ne sont pas des psychologues chrétiens. Pour une approche spécifique à votre foi, un pèlerin du Sacré-Coeur de Montmartre nous recommande ce site Psychretien qui porte du fruit.

"On demande à des étudiants d’écrire pendant quinze minutes à propos de l’événement le plus douloureux de leur vie, et ce pendant quatre jours de suite.

(La plupart décrivent des souvenirs de décès d’un proche, maltraitance ou humiliations dans leur enfance, des conflits parentaux violents.) On demande à ceux d’un autre groupe d’écrire selon la même séquence, mais à propos d’événements de leur choix. A la sortie des séances d’écriture, les étudiants qui ont décrit des événements douloureux ont une humeur plus triste et une pression artérielle plus élevée que les autres, ce qui n’est pas surprenant. Mais, quatre mois plus tard, ils rapportent moins de problèmes de santé et ont moins consulté le médecin que ceux qui n’ont décrit que des événements anodins !

Cette première étude, aux résultats étonnants, a été suivie d’une dizaine d’autres qui ont confirmé l’effet positif de la narration par écrit d’événements douloureux et traumatiques, sur l’humeur, l’estime de soi, le comportement et la santé.

Les chercheurs discutent des mécanismes mis en jeu pour expliquer cette amélioration. Le mécanisme principal (qui est aussi à l’œuvre dans une thérapie) serait une réexposition prolongée (quinze minutes) à des souvenirs douloureux, mais avec un sentiment de maîtrise donné par l’écriture, une reformulation et une meilleure compréhension d’émotions et de souvenirs jusque-là activement évités et n’apparaissant que par "flashes". Beaucoup de participants déclarent s’être "mieux compris" ou "avoir évacué des émotions pénibles".

Nous tirons de cette masse de recherches un conseil : si vous voulez améliorer à la fois votre conscience émotionnelle et ne pas lutter contre trop d’émotions négatives, tenez votre journal (pas forcément quotidiennement).

Suivez le style de description des étudiants les plus améliorer par l’expérience : ils décrivaient à la fois les faits eux-mêmes, mais aussi les émotions que cela leur provoquait, et le lien entre les deux. Les étudiants qui ont utilisé le plus de termes émotionnels et le plus de "parce que" "puisque" "car" ont eu les effets à long terme les plus positifs."

Source : F. Lelord & C. André, "La Force des émotions : Amour, colère, joie", Editions Odile Jacob, collection Poches, 2003, p.364-365.
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  • : Ce blog apporte du sens sur la question du célibat des chrétiens/chrétiennes qui ont vocation à se marier religieusement et à fonder une famille chrétienne. Le blog répertorie les sites, les documents, propose la découverte de témoignages vécus sur le célibat chrétien non-consacré et apporte son grain de sel (de la Terre) sur cette question ô combien délicate. Frères et Soeurs, nous sommes plusieurs à vivre ce chemin de Vie qui nous fait franchir les difficultés pour mener au bonheur.
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